Reconnaître l’expertise des directions d’établissement

Nous déposions la semaine dernière notre mémoire dans le cadre des consultations relatives au projet de loi 105. Nous avons déjà souligné l’importance d’intégrer à la mission de l’école et du centre le rôle fondamental de ceux-ci, soit de dispenser les services éducatifs aux élèves en respectant le principe de subsidiarité.

Reconnaître le rôle et les responsabilités de la direction d’établissement en mettant en place un système de prise de décision de proximité

La Loi sur l’instruction publique (LIP) actuelle octroie déjà une grande importance à notre rôle et à nos responsabilités. Pourtant, dans un contexte où une bonne proportion des commissions scolaires dicte aux écoles comment répondre aux besoins des élèves, nous n’arrivons pas à les assurer pleinement.

C’est en ce sens que je me réjouis de la volonté du gouvernement de soumettre aux commissions scolaires un guide des bonnes pratiques. Ceci étant dit, nous devrons absolument être invités à participer à l’élaboration de cet outil. Nous devrons nous assurer qu’il nous permettra enfin d’assumer pleinement notre rôle de leader en gestion pédagogique et administrative.

Pour reconnaître l’expertise des directions d’établissement d’enseignement, le gouvernement devra veiller à ce que les décisions soient prises par l’école, l’instance la plus près des élèves. Faire fi du principe de subsidiarité serait difficilement conciliable avec l’objectif de décentralisation convoité. Il devra être partie intégrante du système afin de garantir une capacité d’action accrue aux acteurs de l’école pour assurer la réussite du plus grand nombre d’élèves.

signature

 

 

Présidente, FQDE