Les premiers pas à l’école publique : une période déterminante dans le parcours scolaire de nos jeunes

Pour une sixième année consécutive, la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE) joint sa voix à celle de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) et des différents partenaires de l’éducation pour faire la promotion de la Semaine pour l’école publique. Du 28 septembre au 4 octobre, sous la thématique Le préscolaire : le début d’une grande aventure, ensemble, nous rendons à l’école publique, tout spécialement au préscolaire, le crédit qui lui revient.

 Le début d’une grande aventure

Le préscolaire est une période particulièrement déterminante dans le cheminement scolaire de nos élèves. Leur permettre d’évoluer dans un environnement riche où, dès leur plus jeune âge, ils sont en contact avec la littératie et la numératie en plus de développer des habiletés sociales, influence positivement leur parcours scolaire. L’éducation préscolaire est un excellent moyen d’assurer l’égalité des chances de réussite de nos élèves en plus de prévenir le décrochage scolaire. « Il s’agit du moment où nos petits voyageurs préparent activement le grand sac à dos qui leur offrira une aventure scolaire des plus enrichissantes », affirme Lorraine Normand-Charbonneau, présidente de la FQDE.

Reconnaître l’expertise de nos écoles

Pour permettre aux enfants du préscolaire d’avoir le sac à dos le plus complet, il faut s’assurer d’avoir les ressources humaines, matérielles et financières adéquates dans l’école, pour répondre  à leurs réels besoins. À cet effet, depuis longtemps, la FQDE demande à ce que le système d’éducation soit revu dans son entier et que les instances politiques soient à l’écoute des professionnels qui travaillent dans nos écoles. « Les directions d’établissement d’enseignement, entourées par leurs équipes-écoles, ont l’expertise pour prendre les meilleures décisions dans l’intérêt de leurs élèves. La structure politique doit reconnaître cette expertise et nous accorder une véritable écoute » de conclure Lorraine Normand-Charbonneau.