Nous étions de passage hier devant la Commission de la culture et de l’éducation dans le cadre des consultations quant au projet de loi 105. Nous en avons profité pour demander à ce que les ressources soient allouées de manière plus efficace et plus efficiente dans le réseau de l’éducation.
Pour nous, la création d’un comité de répartition des ressources composé majoritairement de directions d’établissement assure très certainement une saine gestion. De par nos rôles et fonctions, nous sommes appelées à jouer équitablement un rôle de leader dans la prise de décisions touchant de près ou de loin la réussite des élèves. Nous avons l’habitude de travailler en collaboration et en concertation avec l’ensemble des acteurs du milieu.
Subsidiarité, un principe gage de réussite
Je me réjouis que le gouvernement soumette aux commissions scolaires un guide des bonnes pratiques. Nous souhaitons participer à l’élaboration de cet outil très attendu par les directions. Ce guide nous permettra enfin d’assumer pleinement notre rôle de leader en gestion pédagogique et administrative.
Rappelons encore aujourd’hui qu’une bonne proportion des commissions scolaires dicte aux écoles comment répondre aux besoins de leurs élèves. Le principe de subsidiarité, partie intégrante de la proposition gouvernementale, vient recadrer la situation en veillant à ce que les décisions soient prises par l’école, l’instance la plus près des élèves. Il faut garantir une capacité d’action accrue aux acteurs de l’école pour assurer la réussite du plus grand nombre d’élèves.
Nous avons également profité de notre audition pour saluer le début d’une décentralisation des enveloppes budgétaires directement dans l’école et d’une latitude pour celle-ci à choisir des moyens à mettre en place pour répondre aux besoins de leurs élèves. J’encourage ardemment le gouvernement à poursuivre dans cette veine.
Pour plus d’informations, consultez le mémoire et les 11 recommandations de la FQDE.
Présidente, FQDE